Les syndicats concluent une entente sur l’équité salariale pour les physiothérapeutes du Québec
30 avril 2013
Les syndicats représentant les physiothérapeutes du secteur public et le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) ont conclu récemment une entente relative au maintien de l’équité salariale.
Cette entente découle d’une plainte déposée à la suite du dernier exercice de maintien de l’équité salariale, alors que les physiothérapeutes n’avaient pas obtenu les mêmes ajustements salariaux que leurs collègues ergothérapeutes.
L’entente signée prévoit que l’échelle de traitement des physiothérapeutes sera modifiée à la hausse, rétroactivement au 18 janvier 2013. À partir de cette date, ces salarié(e)s recevront une avance correspondant à 4,5 % de leur salaire, et ce, jusqu’au jour précédant la date du prochain exercice d’équité salariale, soit le 30 décembre 2015.
Cela dit, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) cite dans un bulletin d’information que la signature de cette entente ne l’empêchera pas de traiter les autres plaintes déposées à la suite de l’exercice de maintien de l’équité salariale en décembre 2010.
Mme Lucie Forget, présidente de l’OPPQ, mentionne qu’elle reconnait le travail des syndicats qui représentent les physiothérapeutes du secteur public, mais tient à souligner qu’elle trouve regrettable que cette iniquité ne soit pas encore complètement corrigée par le Conseil du trésor. « Étant moi-même physiothérapeute, je comprends que cette situation injuste soit difficile à accepter pour mes collègues de la profession. »
Rappelons qu’à la suite de la décision du SCT de ne pas ajuster le salaire des physiothérapeutes malgré la maîtrise exigée pour pratiquer la profession, l’OPPQ a effectué plusieurs démarches de représentation auprès des instances gouvernementales. Cependant, au cours de ces démarches, la Commission de l’équité salariale a clairement statué qu’en vertu de la Loi sur l’équité salariale, l’Ordre ne pouvait s’immiscer davantage dans le processus puisqu’il n’est pas le représentant direct des salariés touchés. En effet, seuls les physiothérapeutes et les syndicats qui les représentent avaient le pouvoir de porter plainte.
L’Ordre a par ailleurs reçu en copie conforme de nombreuses lettres adressées aux directions des différents établissements publics par leurs employés physiothérapeutes afin de manifester leur désaccord face à cette situation d’iniquité.
Les physiothérapeutes désirant obtenir plus de détails sur l’entente doivent communiquer avec leurs représentants syndicaux.